Albares nie tout implication dans les pressions sur Edmundo González : "L'Espagne n'a rien à voir avec aucun coup."

Publié le 19.09.2024
Le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, sur une image d'archive. (Eduardo Parra/Europa Press)
Jorge Rodríguez et Delcy Rodríguez obligent González Urrutia à signer la reconnaissance de la victoire de Nicolás Maduro

De même, le régime de Maduro a diffusé une image de González lui-même signant le document en présence du président de l'Assemblée nationale et de la vice-présidente de la République, Delcy Rodríguez, qui se sont présentés à la résidence de l'ambassadeur espagnol à Caracas "avec un document qu'il devait ratifier pour permettre ma sortie du pays. En d'autres termes, soit je signais, soit j'acceptais les conséquences", a ajouté le candidat présidentiel de la coalition d'opposition Plateforme unitaire démocratique (PUD) dans une vidéo.

Sur l'image apparaît également Ramón Santos, un détail que Albares minimise, car Edmundo González et Ramón Santos "partageaient un espace physique" étant donné qu'il s'agissait de la résidence du diplomate espagnol, "mais cela n'avait rien à voir", a-t-il garanti. Le ministre des Affaires étrangères a argué que l'Espagne a permis à González "la liberté de parler ou de recevoir quiconque est venu", de sorte que la présence des hauts responsables du régime de Maduro "n'était pas à la demande de l'Espagne".

De plus, il a exigé du leader du PP, Alberto Núñez Feijóo, qu'il "désavoue immédiatement les calomnies" proférées par le vice-secrétaire institutionnel du PP, Esteban González Pons, à l'encontre du gouvernement espagnol pour son rôle dans la sortie du leader d'opposition vénézuélien. "J'exige de M. Feijóo qu'il désavoue le député européen qui a calomnié l'Espagne et accuse l'Espagne de choses qui sont absurdes, mais terriblement injurieuses pour notre pays", a-t-il ajouté.

(Nouvelle en cours d'élaboration...)