Congrès : On exhorte Dina Boluarte à demander l'arrestation de Nicolás Maduro devant la Cour pénale internationale.

Publié le 28.08.2024
Le Pérou a été le premier pays au monde à reconnaître publiquement l'opposant majoritaire, Edmundo González, comme président élu du Venezuela

“Les Péruviens ne pouvons pas rester indifférents face à la grave situation de nos frères vénézueliens. Il est temps que le Pérou agisse avec détermination en défense de la justice et des droits humains. Nous ne pouvons pas garder le silence devant tant de barbarie”, a noté la législatrice sur son compte X, anciennement Twitter, où elle a partagé le document.

Le texte note que la cheffe de l'État et le Ministère des Affaires étrangères doivent “condamner énergiquement les irrégularités et la violence survenues lors du processus électoral au Venezuela et prendre une position ferme en défense de la démocratie et des droits humains, en incitant la communauté internationale à agir pour garantir le respect de la volonté du peuple vénézuélien”.
Document présenté par Patricia Chirinos

Elle a également souligné qu'en accord avec le Centre Carter, le Conseil national électoral, dominé par le chavisme, n'est pas une autorité impartiale dans le processus et que les élections n'ont pas respecté les normes internationales de transparence et d'intégrité électorale à aucune de leurs étapes pertinentes et ont enfreint de nombreux préceptes de la législation nationale elle-même.

“Ces chiffres reflètent la gravité de la situation et l'urgence pour la communauté internationale, y compris la Cour pénale internationale, d'agir de manière décisive pour mettre fin aux crimes évidents commis. La souffrance du peuple vénézuélien a été largement documentée et a suscité des inquiétudes internationales”, a-t-elle noté en ajoutant qu'il appartient au Congrès de prendre position et de contribuer, depuis la cristallisation des intérêts nationaux, “avec la politique extérieure dans les termes que la Constitution et les lois imposent”.
Boluarte a été dénoncée deux fois devant la CPI pour la répression des forces de l'ordre durant les manifestations anti-gouvernementales

Boluarte, pour sa part, a été dénoncée deux fois devant la CPI pour la répression des forces de l'ordre durant les manifestations anti-gouvernementales de 2022 et 2023. Anciens ministres et organisations de droits humains impliquent les autorités péruviennes dans la mort de 49 personnes et plus de 344 blessés.