Edmundo González se réunit avec Aznar et prépare une rencontre au Congrès avec Feijóo.

Publié le 16.09.2024
L'ancien président du gouvernement José María Aznar rencontre le candidat de l'opposition Edmundo González au siège de la fondation FAES à Madrid. (FAES/Europa Press)

“C'est le président élu du Venezuela”

Dans un communiqué diffusé par la fondation présidée par Aznar, FAES, après la réunion, l'ancien président a exprimé son soutien à la démocratie au Venezuela. “Nous devons tous travailler pour que l'exil d'Edmundo González prenne fin le plus rapidement possible et qu'il puisse exercer comme président d'un Venezuela en paix et en liberté”, a-t-il souligné. ”En ce moment, il est important de rappeler qu'Edmundo González a gagné les élections ; qu'Edmundo González est le président élu du Venezuela et que la communauté internationale ne peut pas tolérer le déclin démocratique dans ce pays”, a déclaré l'ancien président.

FAES a déploré que González Urrutia se soit vu “forcer” à demander l'asile en Espagne face à la persécution du régime de Nicolás Maduro, considérant que le président chaviste cherchait l'exil du “président élu” et y est parvenu. De plus, cette fondation a accusé le gouvernement et l'ancien président socialiste José Luis Rodríguez Zapatero de “complicité” avec le régime de Maduro.

Avec Felipe González et Mariano Rajoy, Aznar a soutenu la dénonciation devant la Procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI) des “violations généralisées et systématiques des droits de l'homme”, y compris “les crimes de lèse-humanité”, du régime vénézuélien de Nicolás Maduro, présentée par l'ancien président colombien Andrés Pastrana.

Une relation de plus en plus compliquée

Les relations diplomatiques entre l'Espagne et le Venezuela traversent un moment de tension après que Maduro ait convoqué l'ambassadeur d'Espagne au Venezuela et appelé son représentant à Madrid, après avoir qualifié le régime de la ministre de la Défense, Margarita Robles, de “dictature”.

* Avec des informations de l'Agence EFE