Le Tribunal suprême de justice légitime du Venezuela se prononcera sur le jugement de la justice chaviste qui a proclamé Maduro.

Publié le 29.08.2024

Le Tribunal Suprême de Justice légitime du Venezuela se prononcera ce vendredi, depuis le siège de l'Institut interaméricain pour la démocratie (IDD) à Miami, États-Unis sur le jugement de la justice chaviste qui a proclamé le dictateur Nicolás Maduro comme président après les élections du 28 juillet dernier.

A travers une conférence de presse, “sera diffusé le prononcé déclarant nul le validement fait par le Tribunal Suprême de Justice illégitime de soutenir la décision du CNE (Conseil National Électoral) concernant les élections présidentielles réalisées au Venezuela le 28 juillet 2024″, affirme le communiqué des organisateurs.

Le programme comprendra l'intervention du docteur Antonio Marval, président du Tribunal, qui souhaitera la bienvenue et offrira un résumé de la gestion 2023-24.

Ensuite, ce sera le tour du docteur Domingo Salgado, deuxième vice-président du Tribunal, qui lira le “prononcé déclarant nul l'acte de validation de la décision du CNE en rapport avec les résultats des élections présidentielles du 28 juillet 2024″.

Le docteur Tomás Jorge Farini Duggan, plaignant par le Forum Faber contre Nicolás Maduro pour crimes contre l'humanité, interviendra également dans la juridiction universelle en Argentine ; et enfin, il y aura un espace pour des questions et réponses.

La convocation est pour ce vendredi 30 août, à 11h00 heure locale (15h00 GMT), au siège de l'IID : 2100 Coral Way, 33145. Miami. FL. Suite 500.

Les opposants Edmundo González Urrutia et María Corina Machado lors d'une marche au Venezuela

D'autres pays rejoignent la liste de ceux qui demandent le respect du vote des Vénézuéliens

Les pays ont souligné que, “dans cette conjoncture décisive pour le Venezuela et la région, tous les acteurs sociaux et politiques doivent exercer la plus grande modération dans leurs actions publiques”. Cet appel à la sensibilité vise à réduire les tensions et à favoriser le dialogue pacifique pour résoudre les conflits existants.

Les signataires ont également exprimé leur préoccupation pour les violations des droits humains au Venezuela, soulignant que “l'acceptation et le respect de la dignité et de l'intégrité de toutes les personnes sont les principes essentiels sur lesquels se construit la coexistence pacifique dans nos sociétés”. Ils exhortent au respect des principes démocratiques et à garantir la liberté de réunion pacifique et d'expression.

De plus, ils ont condamné vigoureusement les détentions arbitraires de citoyens vénézuéliens sans le dû processus légal. “Les rapports sur les détentions arbitraires de Vénézuéliens sans le dû processus sont alarmants, c'est pourquoi nous demandons urgemment leur libération immédiate”, ont-ils affirmé.

Cette demande réitère la nécessité pour le régime vénézuélien de respecter ses obligations internationales et de respecter les droits fondamentaux de ses citoyens.