Maduro qualifie de "terroristes" les Espagnols arrêtés et dit qu'ils appartiennent au CNI : "Ils viennent poser des bombes et tuer des gens ici."

Publié le 17.09.2024
Nicolás Maduro. (EFE/Zurimar Campos/Prensa de Miraflores)

Maduro a affirmé que ces “terroristes”, qui selon leurs familles étaient des touristes, en “leurs temps libertaires mettent des bombes” : “C'est un nouveau type de tourisme : tourisme d'aventure. Ils viennent mettre des bombes et tuer des gens ici. Tourisme explosif”, a-t-il ironisé lors de son intervention dans le programme ‘Avec Maduro+’.

De plus, il a affirmé que “les capturés sont coupables et confesseurs” et que les “preuves” présentées ne représentent “même pas dix pour cent de la pleine preuve qui est déjà entre les mains des organes de justice” et “impliquent les touristes pacifiques” de “plusieurs” nationalités européennes “qui venaient mettre des bombes et tuer”.

Nouveaux arrêtés

Maduro a assuré que “les médias hégémoniques de la droite espagnole” ont tenté de “victimiser les tueurs, les terroristes, les coupables”. “Maintenant il s'avère qu'ils étaient de bons jeunes hommes, des touristes qui se promenaient et qui ont été capturés par la dictature vénézuélienne et ont été disparus”, a-t-il exprimé.

Pour sa part, le ministre de l'Intérieur du régime, Diosdado Cabello, a signalé que le CNI est rattaché au ministère de la Défense mais est “un organisme totalement autonome du gouvernement espagnol” et qu’il “dépend de la CIA”, réalisant des “opérations dans le monde entier en suivant les instructions” de Washington.

Contre Margarita Robles

Suite aux arrestations des citoyens basques, le Ministère des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération a demandé à Caracas des informations “officielles et vérifiées”, ainsi qu'une “clarification des charges” qui leur sont reprochées. Le gouvernement espagnol a nié que les deux appartiennent aux services de renseignement espagnols et a précisé que l'Ambassade a envoyé une note verbale au gouvernement vénézuélien “demandant l'accès aux détenus”.

(Actualité élaborée par Europa Press)