The head of the United States Southern Command stated that "Maduro continues to undermine the democratic will of the Venezuelan people."

Publié le 28.08.2024

“La démocratie et ses valeurs fondamentales sont attaquées à l'échelle mondiale, et nous n'avons pas à chercher au-delà du Venezuela, où Nicolás Maduro continue de saper la volonté démocratique du peuple vénézuélien”, a déclaré Richardson ce mercredi lors de la Conférence Sud-Américaine de Défense au Chili. “Les démocraties s'efforcent, au fil du temps, d'assurer un bon service à leurs peuples”, a-t-elle ajouté.

Elle a déploré comment la crise vénézuélienne a entraîné une migration massive de millions de personnes, affectant plusieurs pays d'Amérique centrale et du Sud.

Richardson soutient que le conflit au Venezuela doit trouver une solution démocratique et non militaire après les récentes élections. Dans une interview avec EFE le 6 août dernier, elle a souligné la nécessité de transparence dans la publication des résultats électoraux pour refléter la volonté populaire.

La générale à la tête du Commandement Sud depuis 2021 supervise les plans de contingence et les opérations de coopération en matière de sécurité pour 31 pays d'Amérique latine et des Caraïbes. Elle a averti que l'augmentation de la violence et de l'instabilité au Venezuela a entraîné une< b> crise humanitaire croissante dans la région et a estimé que la plupart des migrants préféreraient rester dans leur pays s'il existait des conditions adéquates, plaidant pour des stratégies garantissant la stabilité.

La générale américaine Laura Richardson a posé pour une photo lors d'une conférence de leaders militaires latino-américains à Santiago du Chili (REUTERS/Phil Stewart)

Les États-Unis, l'Argentine, le Costa Rica, le Chili, l'Équateur, le Guatemala, le Panama, le Paraguay, le Pérou, la République dominicaine et l'Uruguay ont rejeté la semaine dernière la décision de la justice vénézuélienne de valider la victoire électorale de Nicolás Maduro et ont réitéré, dans un communiqué commun, que “seule une audit impartial et indépendant des votes, évaluant tous les procès-verbaux, garantira le respect de la volonté populaire souveraine et de la démocratie au Venezuela.”

“Nous rejetons catégoriquement l’annonce du Tribunal Suprême de Justice (TSJ) du Venezuela, qui a indiqué avoir terminé une supposée vérification des résultats du processus électoral du 28 juillet, émis par le Conseil National Électoral (CNE), et qui cherche à valider les résultats sans fondement émis par l’organe électoral”, ont exprimé les onze pays.

Le Département d'État des États-Unis a, pour sa part, déclaré que “c’est maintenant le moment” que les parties “entament des discussions sur une transition respectueuse et pacifique” au Venezuela. “Les tentatives continues de revendiquer frauduleusement la victoire de Maduro n'exacerberont que la crise actuelle”, a-t-il ajouté dans un autre communiqué.

Le TSJ a validé le jeudi 22 août la réélection de Maduro, qu'il a qualifiée de “coup de poing” au milieu des accusations de fraude et de “judiciarisation” électorale de l'opposition vénézuélienne.

Maduro a demandé à la plus haute cour de “certifier” le résultat des élections du 28 juillet, au cours desquelles le CNE l’a proclamé vainqueur avec 52 % des voix. L'opposition vénézuélienne affirme avoir remporté les élections et accuse à la fois le TSJ et le CNE de servir le chavisme.

(Avec des informations d'AFP et d'EFE)