Albares respecte la “décision souveraine” du régime de Maduro de convoquer l'ambassadeur d'Espagne et s'abstient de parler de “dictature”.

Publié le 13.09.2024
José Manuel Albares, ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération. (Eduardo Parra/Europa Press)

“Appeler un ambassadeur, je l'ai fait à plusieurs reprises, et convoquer à des consultations sont des décisions souveraines de chaque État et donc il n'y a rien à commenter”, a indiqué le ministre dans une interview sur RNE, où il a rappelé qu'il travaille pour “avoir les meilleures relations possibles avec le peuple frère du Venezuela”, dont le peuple espagnol se sent “tremendement proche”.

De plus, il a évité de qualifier le Venezuela de “dictature” et a expliqué que comme il n'est ni “professeur de droit constitutionnel” ni “politologue”, mais ministre des Affaires étrangères, il est “la dernière personne” qui doit utiliser “quelque type de qualificatifs”, surtout pour “un pays frère” comme le Venezuela.

Edmundo González, président élu

Les tensions diplomatiques entre l'Espagne et le Venezuela surviennent quelques heures après que le candidat de l'opposition Edmundo González, qui se trouve en Espagne après avoir quitté le Venezuela de son propre gré pour demander l'asile, ait été reçu jeudi matin par le président du Gouvernement, Pedro Sánchez, au Palais de la Moncloa.

(Informations élaborées par Europa Press)