Bolaños rappelle ce que disaient Feijóo et Ayuso avant d'accorder l'asile à Edmundo González : "Demandez des excuses au Gouvernement et à Zapatero".

Publié le 11.09.2024
Le ministre de la Présidence, de la Justice et des Relations avec les Cortes, Félix Bolaños, lors de la session de contrôle du Gouvernement tenue au Congrès. (Javier Lizón/EFE)
Concentration à Madrid pour revendiquer la victoire d'Edmundo González Urrutia aux élections au Venezuela. (Rodrigo Jiménez/EFE)

Le ministre de la Présidence a rappelé que la position du Gouvernement, partagée par l'Union Européenne et les Nations Unies, est qu'il faut examiner les procès-verbaux pour reconnaître le résultat des élections au Venezuela. Néanmoins, ces explications n'ont pas convaincu le PP. Ainsi, son député Jaime de Olano a déclaré lors d'une autre intervention que les procès-verbaux électoraux du Venezuela "ont été publiés par l'opposition" (bien que ce ne soit pas dans leur intégralité) et a demandé au Gouvernement de ne pas chercher "d'excuses" et de reconnaître González comme président du Venezuela.

Dans les minutes précédant le début de la session de contrôle, Feijóo a exigé de Pedro Sánchez qu'il "cesse de jouer le jeu du socialisme génocidaire de (Nicolás) Maduro". Il a également souligné qu'il ne partage pas la position de l'ancien président socialiste José Luis Rodríguez Zapatero et de Pedro Sánchez "sur ce manque de démocratie et de reconnaissance du vainqueur qui se produit au Venezuela", quelque chose qu'il ne sait "exactement si c'est de l'idéologie, des affaires ou de la politique".