David Luna, Paloma Valencia, Jota Pe Hernández et d'autres 70 congressistes ont demandé à l'ONU de reconnaître Edmundo González comme président légitime du Venezuela.

Publié le 03.09.2024
Photographie d'archive de l'étendard de la plus grande coalition d'opposition du Venezuela, Edmundo González Urrutia - crédit EFE/ Rayner Peña R.

Vers 9 heures du matin, le mardi 3 septembre 2024, un groupe de 70 congressistes colombiens s'est rendu aux locaux du bureau des droits de l'homme de l'ONU pour déposer une lettre. Dans celle-ci, ils demandent que l'organisation internationale se prononce sur la crise politique qui prévaut au Venezuela, suite aux élections présidentielles dans le pays voisin, où la justice vénézuélienne a annoncé la victoire du régime de Nicolás Maduro.

Dans la lettre, qui a été signée par plusieurs congressistes tels que David Luna, Paloma Valencia, Juan Espinal, Jonathan Pulido, connu sous le nom de Jota Pe Hernández, Angélica Lozano, entre autres, ils affirment que l'organisation doit répondre aux demandes du peuple vénézuélien et espèrent que l'ONU reconnaîtra Edmundo González comme vainqueur du scrutin électoral qui a eu lieu le 28 juillet de cette année.

“Nous réaffirmons notre engagement envers les valeurs démocratiques et le respect des droits de l'homme. Ce sont des moments pour agir avec fermeté et garantir que la voix du peuple vénézuélien soit respectée. La démocratie en Amérique Latine est menacée et nous ne pouvons pas permettre que ces actions répressives et dictatoriales avancent sur notre continent”, peut-on lire dans la lettre.

En plus des congressistes, le dépôt de la lettre a également été accompagné par des membres de l'opposition vénézuélienne, qui dénoncent des violations des droits de l'homme dans le pays voisin.