Edmundo González Urrutia a réitéré que la volonté des Vénézuéliens est de “changer en paix” et doit être respectée.

Publié le 15.08.2024
Le porte-drapeau de la plus grande coalition d'opposition du Venezuela, Edmundo González Urrutia (EFE/Ronald Peña R.)

Le porte-drapeau de la principale coalition d'opposition du Venezuela, Edmundo González Urrutia, a réitéré ce mercredi que la volonté des Vénézuéliens de “changer en paix”, exprimée -a-t-il dit- lors des élections présidentielles du 28 juillet, est “sacrée et doit être respectée”.

La volonté du peuple de changer en paix et de vivre mieux, exprimée le 28 juillet, est sacrée et doit être respectée”, a indiqué le porte-drapeau de la Plateforme Unitaire Démocratique (PUD).

L'ancien ambassadeur a déclaré que les rapports du panel d'experts de l'ONU et du Centre Carter, qui ont observé les élections présidentielles à l'invitation du Conseil National Électoral (CNE), confirment -a-t-il souligné- la “manque de transparence dans les résultats annoncés“ et la véracité des actes publiés, qui démontrent” son “triomphe indiscutable”.

La PUD a publié “83,5 %” des actes électoraux sur un site web pour soutenir sa dénonciation de fraude et assurer que González Urrutia a remporté les élections par une large marge.

Un panel d'experts des Nations Unies a indiqué que la gestion des résultats faite par les autorités électorales de la nation caribéenne après les présidentielles manquait des “mesures de base de transparence et d'intégrité qui sont essentielles pour tenir des élections crédibles”.

Dans un rapport interne, auquel l'agence de presse EFE a eu accès mardi, le panel de quatre experts électoraux a souligné la déclaration faite par le CNE, selon laquelle Nicolás Maduro a été réélu pour un troisième mandat consécutif lors des élections du 28 juillet dernier.

Le rapport souligne que les annonces du CNE le 29 juillet et 2 août, “sans publication de leurs détails ou remise de résultats tabulés aux candidats, n'ont pas de précédent dans les élections démocratiques contemporaines”.

De même, le Centre Carter a considéré que les élections ne peuvent pas être considérées comme démocratiques en raison du non-respect des normes établies, selon un communiqué publié le 30 juillet dernier.

María Corina Machado et Edmundo González Urrutia (EFE/Henry Chirinos)

Les États-Unis et le Panama se sont engagés à rechercher des solutions

Les deux dirigeants “ont maintenu cet après-midi un dialogue téléphonique d'environ 11 minutes, au cours duquel ils se sont également engagés à explorer une solution conjointe à la crise que traverse le Venezuela”, selon le communiqué officiel du Panama.

Dans cette conversation téléphonique, qui a abordé d'autres sujets tels que la crise migratoire, Biden a défini le président Mulino “comme un ‘top partner’ (grand allié) des États-Unis, et a souligné que la figure du président panaméen ‘se distingue’ dans la région”.

Biden, selon le communiqué panaméen, a reconnu “le leadership du Panama et de son président dans la recherche d'une solution à la crise du Venezuela, tout en remerciant le président Mulino pour le rôle du Panama dans le cadre du dialogue au sein de l'Organisation des États Américains (OEA) et aux Nations Unies”.

Le Panama a une grande dette historique envers le Venezuela”, a rappelé Mulino à son homologue américain.

(Avec des informations de EFE et Reuters)