Iván Duque 'exploded' against those who do not recognize Edmundo González as president of Venezuela: “They are delaying”

Publié le 23.08.2024
Iván Duque a déclaré que le gouvernement colombien sympathise avec le régime vénézuélien - crédit @ivanduquemarquez/Instagram

L'ancien président de la Colombie Iván Duque s'est exprimé sur la position que certains dirigeants ont adoptée concernant les résultats électoraux du Venezuela. En effet, la Cour suprême de justice du Venezuela (TSJ) a confirmé Nicolás Maduro comme président, malgré le fait que l'opposition de ce pays ait présenté des documents indiquant que l'opposant Edmundo González était le véritable vainqueur de la compétition. Du point de vue de l'exprésident, le soutien devrait aller au leader de l'opposition.

“Ceux qui se déclarent « médiateurs » et ne reconnaissent pas la victoire de @EdmundoGU le 28 juillet dernier au Venezuela, dilapident simplement le temps pour donner de l'oxygène car il y a une sympathie avec le régime de Nicolás Maduro”, a précisé l'ex-président sur le réseau social.

De plus, il a indiqué que si le régime vénézuélien décide d'écarter González et Machado, la communauté internationale devrait exercer des pressions pour que les forces militaires soutiennent la population, qui, après avoir connu le premier résultat des élections, où Nicolás Maduro a été déclaré vainqueur, est sortie protester massivement.

L'ancien président Iván Duque a assuré que les forces militaires devraient être aux côtés du peuple - crédit @IvanDuque/X

Dans tous les cas, la décision du TSJ a déclenché une vague d'indignation, si bien que onze pays ont déjà exprimé leur rejet, affirmant qu'ils ne reconnaîtront pas Maduro comme président du Venezuela. Les pays concernés sont l'Argentine, le Costa Rica, le Chili, l'Équateur, les États-Unis, le Guatemala, le Panama, l'Uruguay, le Pérou, la République dominicaine et l'Uruguay. La Colombie, pour le moment, ne s'est pas prononcée sur la décision du tribunal.

“Nous rejetons catégoriquement l'annonce du TSJ qui prétend valider les résultats sans fondement émis par l'organe électoral (sic). Nos pays avaient déjà exprimé leur méconnaissance de la validité de la déclaration du CNE (Conseil National Électoral), après que l'accès aux représentants de l'opposition a été empêché lors du comptage officiel”, peut-on lire dans le communiqué des onze pays.

11 pays ont rejeté la ratification de Nicolás Maduro comme président du Venezuela - crédit Miguel Gutiérrez/EFE

Iván Duque s'est référé au prononcé des gouvernants, critiquant la position du gouvernement colombien, qui n'a émis aucun communiqué à ce sujet, puisqu'il s'est autoproclamé comme médiateur dans la situation politique au Venezuela, aux côtés du Mexique et du Brésil. Il a demandé qu'on appelle Nicolás Maduro dictateur, qu'on reconnaisse Edmundo González comme le dirigeant du pays voisin et qu'on se joigne à la communauté internationale pour rejeter l'« atteinte » aux résultats électoraux.

Dans le cas de la Colombie, il a souligné qu'il existait une claire sympathie pour le régime, malgré le fait qu'il y ait plusieurs facteurs indiquant qu'il y avait eu une fraude électorale, comme l'a dénoncé l'opposition vénézuélienne. Il a indiqué, par exemple, qu'il y avait dès le début des obstacles à la participation des opposants, en tenant compte que María Corina Machado avait été rendue inéligible, elle qui était en principe la candidate qui se mesurait à Maduro.

De plus, le pays a rejeté l'arrivée de certains observateurs internationaux indépendants qui cherchaient à accompagner le scrutin et à garantir sa transparence. Cependant, selon la compilation des procès-verbaux de vote effectuée par l'opposition, Edmundo González a remporté les élections avec “plus de 30 points d'écart”.

La position que le gouvernement colombien a maintenue sur le conflit au Venezuela est de reconnaître le candidat qui a véritablement remporté le concours. C'est pourquoi, le 30 juillet 2024, le ministre des Affaires étrangères Luis Gilberto Murillo a demandé la révélation des procès-verbaux pour vérifier les résultats. “Pour la paix du Venezuela, il est nécessaire de connaître tous les procès-verbaux des résultats finaux et que ceux-ci soient audités par le monde”, a-t-il alors précisé.

De plus, il a assuré que le ministère des Affaires étrangères avait suivi en continu le processus électoral, respectant son autonomie et maintenant le dialogue avec les parties concernées.