Joe Biden a déclaré qu'il soutiendrait la tenue de nouvelles élections présidentielles au Venezuela.

Publié le 15.08.2024
Le président des États-Unis, Joe Biden, s'adresse à un public de créateurs de contenu lors de la Conférence sur l'Économie des Créateurs à la Maison Blanche à Washington, D.C., États-Unis, le 14 août 2024. REUTERS/Kevin Mohatt

Le président des États-Unis, Joe Biden, a affirmé ce jeudi qu'il soutenait la tenue de nouvelles élections au Venezuela après les élections du 28 juillet dernier, où le gouvernement a proclamé la réélection du président, Nicolás Maduro, avec des résultats contestés tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.

Biden s'est brièvement adressé à la presse avant de monter à bord de l'hélicoptère présidentiel Marine One.

Lorsque un journaliste lui a demandé s'il soutenait l'appel à de nouvelles élections au Venezuela, il a simplement répondu : "Oui, je le fais", sans offrir plus de détails.

Ce jeudi, lors d'une interview sur Radio T, le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, a suggéré deux solutions possibles à la crise post-électorale au Venezuela : la formation d'un gouvernement de coalition intégrant des membres du chavisme et de l'opposition ou la tenue de nouvelles élections.

Les déclarations de Lula ont rapidement provoqué la réaction du président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, qui a déclaré qu'il ne voyait pas "prudent" de demander maintenant de nouvelles élections au Venezuela.

Parallèlement, le président colombien, Gustavo Petro, a suggéré pour le Venezuela un "front national" comme celui qui a existé en Colombie au XXe siècle, où les libéraux et les conservateurs alternaient au pouvoir comme étape "transitoire" vers une "solution définitive" à la crise, dans une idée similaire à celle suggérée par Lula sur un gouvernement de coalition.

La victoire de Maduro lors des élections du 28 juillet a été proclamée par le Conseil National Électoral (CNE) sans publication des procès-verbaux de vote, et l'administration de Biden considère que le gagnant était l'opposant Edmundo González Urrutia, selon les procès-verbaux obtenus par le bloc d'opposition majoritaire.

Après les élections au Venezuela, les gouvernements du Brésil, de Colombie et du Mexique ont entamé des contacts pour trouver une solution à la crise, un effort de médiation qui bénéficie entre autres du soutien des États-Unis.

(Avec des informations de EFE)

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