La photo émotive de María Corina Machado avec un enfant vénézuélien lors de la marche à Caracas : "L'étreinte de la transition"
Alors, le petit s'est précipité sur elle et entre larmes d'émotion, il lui a donné un câlin, qui a duré de longues secondes. L'image n'a pas tardé à devenir virale et à émouvoir de nombreux utilisateurs sur les réseaux sociaux, qui ont salué la générosité de Machado et ont vu dans cet enfant l'espoir de milliers.
Cayetana Álvarez de Toledo, porte-parole adjointe du groupe parlementaire populaire au Congrès espagnol, a diffusé la photo sur ses réseaux sociaux et a écrit “L'étreinte de la transition vénézuélienne”, tandis que Orlando Viera-Blanco, ancien ambassadeur vénézuélien au Canada, l'a publiée sur son compte X et l'a considérée comme “L'image du jour”. “Une larme et un câlin pour l'avenir des enfants de la patrie !”, a-t-il ajouté.
Ce samedi après-midi, Machado est sortie de la clandestinité pendant un moment et s'est présentée à ses partisans sur l'Avenida Francisco de Miranda, où elle a prononcé un nouveau discours et a réaffirmé son combat. “On nous a dit que vaincre la fraude et prouver notre victoire était impossible et nous l'avons fait”, a-t-elle commencé avant d'insister sur le fait que “nous avons les voix, nous avons les procès-verbaux (...) nous ne quitterons pas les rues”.
“Nous avons uni le Venezuela en tant que nation et aujourd'hui nous ressentons la force du Bravo Peuple uni dans les rues, se faisant respecter”, a-t-elle ajouté et a fait un récapitulatif des derniers mois, de travail ardu à travers le pays. “Ce qui s'est passé les 28 et 29 juillet a surpris le régime (...) ils pensaient qu'ils allaient s'en sortir et n'ont jamais imaginé que ces plus de 12 millions de Vénézuéliens allaient aller voter”, a-t-elle soutenu.
C'est pourquoi, se sentant acculé, Nicolás Maduro a déclenché une vague de violence dans les rues de tout le pays, bien qu'il n'ait pas réussi à réprimer les voix dissidentes. “C'est glaçant ce qu'il a fait en matière de répression et le monde est en train de le voir”, a-t-elle déploré.
Cependant, le combat continue et, désormais, commence la cinquième étape et, avec elle, “le moment de récolter”. “Récolter signifie que chaque vote doit être respecté. Rien ne peut être au-dessus de la voix du souverain et le souverain a parlé au Venezuela le 28 juillet. La voix du peuple et la décision du peuple doivent être respectées”, a-t-elle promis.
Inclusivement, elle a attaqué le gouvernement pour ne pas avoir encore présenté les procès-verbaux qui démontrent la supposée victoire de Maduro et a dit d'un ton défiant : “Il y a des gens qui disent que dans 15 jours, ils peuvent déjà avoir imprimé des procès-verbaux faux... savez-vous ce que je leur dis ? Qu'ils s'y mettent ! Qu'ils impriment des procès-verbaux faux car, alors, ils vont nous donner des preuves de la fraude”.