La sœur d'Armando Benedetti a de nouveau attaqué le président : « Le silence de Gustavo Petro dénote sa complicité avec les dictatures. »
Après que le Tribunal Suprême de Justice (TSJ) du Venezuela a ratifié la réélection de Nicolás Maduro pour un troisième mandat de six ans, malgré les accusations de fraude de l'opposition, Ángela Benedetti, sœur de l'ambassadeur colombien auprès de la FAO, Armando Benedetti, a durement critiqué le silence du président de la République Gustavo Petro.
Selon Benedetti, ce silence est une preuve sérieuse de la complicité du chef d'État avec les fraudes électorales, dans ce cas particulier, celle du Venezuela.
Le jugement du TSJ, considéré par beaucoup comme un bras du chavisme au pouvoir, a confirmé jeudi 22 août l'élection de Maduro, malgré les multiples preuves et accusations présentées par l'opposition vénézuélienne.
Ángela Benedetti a exprimé son rejet sur ses réseaux sociaux et a signalé que la position du président Petro illustre une alliance avec les dictatures et les violations des droits humains. “Je rejette le jugement du Tribunal Suprême de Justice vénézuélien. Le silence de Gustavo Petro dénote sa complicité avec les dictatures, les fraudes électorales et les violations des droits de l'homme”, a affirmé la sœur de l'ambassadeur de Colombie auprès de la FAO, Armando Benedetti.
La critique d'Ángela Benedetti n'est pas isolée. Elle a également remis en question des personnes proches de Petro, notamment Laura Sarabia, directrice du Dapre, et Xavier Vendrell, l'un des conseillers les plus proches du président, tous deux au cœur de controverses liées à leur enrichissement rapide.
Dans l'une de ses publications, Benedetti a interrogé : “À Gustavo Petro, seuls les ‘entrepreneurs’ qui se sont enrichis ces deux dernières années semblent convenir. Est-ce pour cela qu'il défend avec véhémence Xavier Vendrell et Andrés Sarabia ?”
Le contexte dans lequel se déroulent ces commentaires est une crise politique qui a mis en lumière des divisions dans le paysage colombien et vénézuélien. La réélection de Maduro n'est pas seulement un sujet de controverse au Venezuela, mais a également suscité des débats dans la région sur la légitimité du pouvoir et les élections démocratiques.
Le jugement du TSJ a été soutenu par des secteurs officiels tandis que l'opposition et divers organismes internationaux ont exprimé leur mécontentement et leur préoccupation.
En ce qui concerne Gustavo Petro, son silence par rapport à la décision du TSJ a été interprété par Benedetti comme un signe de soutien implicite à Maduro, ce qui a exacerbé les tensions. La situation soulève une série de questions sur les relations diplomatiques et politiques entre la Colombie et le Venezuela, et la gestion des crises internes des pays latino-américains.
La ratification de Nicolás Maduro et la réponse régionale à cet événement continuent d'être un sujet sensible et crucial dans la politique sud-américaine. Les voix critiques comme celle d'Ángela Benedetti mettent en lumière les différentes positions et les possibles conséquences diplomatiques et politiques de ces événements.