Le Congrès d'Espagne reconnaît Edmundo González en tant que président du Venezuela sans le soutien de Sánchez.

Publié le 11.09.2024
Photographie d'archive du 24 juillet 2024 de l'ex-candidat opposant du Venezuela, Edmundo González, saluant lors d'un acte de campagne, à Puerto La Cruz (Venezuela). EFE/ Miguel Gutiérrez ARCHIVE

Le Congrès a voté pour reconnaître Edmundo González comme gagnant légitime des élections présidentielles au Venezuela, et, par conséquent, président élu et légitime.

Le texte approuvé souligne que cette reconnaissance se fonde sur le refus persistant des autorités électorales vénézuéliennes de divulguer les résultats de manière opportune, la publication par l'opposition de 83,5 % des procès-verbaux vérifiables confirmant un résultat électoral clair, et les déclarations officielles d'organismes internationaux tels que le Centre Carter, les Nations Unies et le Haut Représentant de l'UE pour les Affaires étrangères et la Sécurité, Josep Borrell.

L'objectif est que González prenne ses fonctions en tant que président en 2025

Le texte approuvé précise que cette "reconnaissance est basée sur le refus répété des autorités électorales vénézuéliennes de publier les résultats en temps et en forme, la publication par l'opposition de 83,5 % des procès-verbaux vérifiables qui démontrent un résultat électoral catégorique, et les déclarations officielles d'institutions internationales telles que le Centre Carter, les Nations Unies, et le Haut Représentant de l'UE pour les Affaires étrangères et la Sécurité, le espagnol Josep Borrell.

L'objectif final du soutien international est qu'Edmundo prenne ses fonctions en tant que président le prochain 10 janvier 2025. De plus, le Congrès a demandé que le régime de Nicolás Maduro mette fin immédiatement à la répression contre les manifestations pacifiques et libère les prisonniers politiques, et exige que María Corina Machado et Edmundo González Urrutia soient reconnus comme les "seuls interlocuteurs légitimes" dans les négociations pour la transition démocratique dans le pays.

Sur le plan international, il est demandé au Gouvernement de mener des initiatives qui garantissent le respect du vote des Vénézuéliens et de promouvoir un processus de transition vers un système basé sur les droits et les libertés, en reconnaissant les résultats électoraux du 28 juillet. De plus, il est exigé que le Gouvernement promeuve au sein de l'Union Européenne la réinstauration de sanctions contre les dirigeants du régime de Maduro, sanctions qui avaient été levées avant les élections comme un geste de "bonne volonté", jugé inefficace. Il est également demandé d'étendre ces sanctions, en les dirigeant vers les intérêts économiques des collaborateurs du régime.

Enfin, le Congrès demande la comparution de la direction du Centre Carter pour expliquer ses conclusions concernant les élections vénézuéliennes et soutenir les initiatives des forces démocratiques vénézuéliennes, notamment celles visant à maintenir vivante la mobilisation en défense du résultat électoral.

* Avec des informations d'Europa Press