Le dictateur Nicolás Maduro a loué la persécution des opposants au Venezuela et a assuré qu'ils avaient des "plans fascistes, diaboliques".

Publié le 05.09.2024

Le dictateur du Venezuela, Nicolás Maduro, a annoncé ce mercredi que les forces de sécurité poursuivent les arrestations de “criminels” présumément liés à la principale coalition d'opposition, la Plateforme Unitaire Démocratique (PUD), qu'il a accusée de “fascisme” et de “diabolisme”.

Vous allez savoir dans les prochaines heures et les prochains jours les plans criminels que nous sommes, en temps réel (...), en train de révéler, et les criminels que nous sommes en train d'arrêter. Ce sont des plans fascistes, diaboliques”, a déclaré le chaviste lors de l'inauguration d'un cabinet médical, un événement qui a été diffusé par la chaîne d'État Venezolana de Televisión (VTV).

Il a estimé que, “heureusement”, le pays dispose “d'un renseignement et d'un contre-renseignement, ainsi que d'organismes de sécurité et d'amis extraordinaires parmi le peuple de différents pays du monde” qui “informent en temps voulu” le gouvernement vénézuélien.

“Je ne peux pas révéler (d'informations), car l'enquête est trop avancée et tout détail que je donne donne des pistes à ceux que nous sommes sur le point d'arrêter. D'abord les arrestations, ensuite l'information au peuple”, a-t-il soutenu.

María Corina Machado aux côtés d'Edmundo González Urrutia, lors d'une manifestation à Caracas (EFE/Ronald Peña R.)

Maduro a fait cette déclaration après avoir réitéré ses accusations contre la leader de l'opposition María Corina Machado et l'ancien candidat présidentiel de la PUD, Edmundo González Urrutia, qui se sont maintenus sous protection après avoir dénoncé des fraudes lors des élections, dont le résultat officiel a donné la victoire à Maduro.

Elle est une personne criminelle, non seulement pour ce qu'elle a fait mais pour ce qu'elle prévoit de faire”, a déclaré le leader chaviste au sujet de Machado, dont la réélection n'a pas été reconnue par de nombreux pays, qui ont demandé au Conseil National Électoral (CNE) de respecter sa réglementation et de publier les résultats désagrégés.

Sans montrer de preuves ni entrer dans les détails, le dictateur a lié les déclarations de ce mercredi avec l'enquête pénale qui a été ouverte après le coupure de courant national de vendredi dernier, lorsque la majeure partie du pays est restée dans l'obscurité pendant presque 12 heures - dépassant 24 heures dans plusieurs zones - et a réitéré qu'il s'agissait d'un sabotage orchestré par l'alliance d'opposition.

(Avec des informations d'EFE)