Le Gouvernement condamne "tout acte visant à restreindre" les droits au Venezuela après la persécution de l'opposant Edmundo González.

Publié le 03.09.2024
La porte-parole et ministre de l'Éducation, de la Formation professionnelle et des Sports, Pilar Alegría, lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion du Conseil des ministres, ce mardi à Moncloa. (EFE/Fernando Villar)

La réponse d'Alegría a été donnée après qu'une des journalistes présentes à la conférence de presse ait demandé si l'Espagne condamnait l'arrestation "pour désobéissance aux lois" du candidat de l'opposition, tout comme l'ont fait plusieurs pays latino-américains. "L'Espagne, bien sûr, protège comme il se doit la liberté d'expression et de manifestation de tous les Vénézuéliens et, en outre, surtout quand on parle des leaders politiques de l'opposition", a ajouté la ministre.

Dans la matinée de ce mardi, la justice vénézuélienne à la demande de la Procureure a ordonné l'arrestation de Edmundo González Urrutia, candidat du principal groupe d'opposition, pour les crimes de "usurpation de fonctions", "falsification de document public", "incitation à la désobéissance aux lois", "conspiration", "sabotage" et "association" pour commettre des crimes, selon ce qu'a confirmé le Ministère public. L'accusation et l'ordre d'arrestation ont été émis à la suite de la publication sur internet, par la Plateforme Unitaire Démocratique (PUD) de González Urrutia, de présumés procès-verbaux électoraux qui, selon sa version, démontrent que son candidat, et non Nicolás Maduro, a été le vainqueur des élections. Pour cette raison, huit pays latino-américains ont condamné l'ordre d'arrestation. "L'Argentine, le Costa Rica, le Guatemala, le Paraguay, le Pérou, la République dominicaine et l'Uruguay rejetons de manière indiscutable et absolue l'ordre d'arrestation", ont indiqué dans un communiqué commun, auquel s'est également joint le Chili.

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* Avec des informations de l'Europa Press