Le gouvernement d'Espagne évite de qualifier de dictature la situation au Venezuela : "Nous ne sommes pas là pour faire des politologues."

Publié le 26.08.2024
Le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares. (Jesús Hellín./ Europa Press)

“Je l'ai déjà dit, je vais parler à la fois avec le gouvernement et avec l'opposition, comme je le fais depuis le 29 juillet, pour que la démocratie du peuple vénézuélien soit respectée”, a souligné Albares. Le ministre ne souhaitait pas entrer dans des termes techniques, une question à laquelle le journaliste Jose Luis Sastre a fait allusion, lui demandant si cela relevait uniquement des experts en science politique de nommer cette situation et si le gouvernement n'allait pas la définir. “J'ai été très clair. Je prends cela très au sérieux. Je demande que les procès-verbaux de toutes les tables soient exposés et que je puisse les vérifier, que les droits des Vénézuéliens et la liberté d'expression des dirigeants politiques soient respectés”, a insisté.

Albares a réitéré son soutien au pays latino-américain et a souligné que le Venezuela est “un pays frère” et que l'Espagne “a un rôle important à jouer” pour “favoriser un dialogue entre le gouvernement et l'opposition”. Dans ce sens, il a mis en avant la “médiation” de l'ancien président socialiste José Luis Rodríguez Zapatero, qui “reçoit la reconnaissance tant de l'opposition que du gouvernement du Venezuela pour ce travail qu'il effectue”.

Albares alerte sur une extension de la guerre de Gaza au Liban

Avec l'intention de mettre fin à ce conflit, Albares a demandé un cessez-le-feu et que l'aide humanitaire puisse arriver “sans aucun obstacle”. Il faut établir un cadre dans lequel un dialogue entre Israéliens et Palestiniens puisse avoir lieu. À la fin du chemin, il doit y avoir un état palestinien qui coexiste en bonne voisinage avec l'état israélien”, a conclu le responsable des Affaires étrangères espagnol.