Le PSOE assure que reconnaître González comme président du Venezuela n'est pas une "baguette magique qui fait disparaître" Nicolás Maduro.

Publié le 10.09.2024
María Jesús Montero, Pedro Sánchez et Cristina Narbona, entre autres, à leur arrivée à une réunion au Congrès. (Eduardo Parra/Europa Press)

Et cela a été exprimé lors du débat précédant le vote qui aura lieu ce mercredi. “Je crois que la première chose à faire est de ne pas générer de fausses attentes”, a souligné la députée socialiste Cristina Narbona en réponse à la députée du PP Cayetana Álvarez de Toledo. “Vous ne pouvez pas tromper les Vénézuéliens qui nous accompagnent en leur faisant croire que la simple reconnaissance d’Edmundo González comme président élu est une sorte de baguette magique qui fait disparaître par enchantement Monsieur Maduro”, a-t-elle précisé.

Narbona a pris l’exemple de Juan Guaidó, que l'Espagne et d'autres pays ont reconnu comme président intérimaire en 2019, et a souligné que “cela n’a eu aucune utilité”. “J’aimerais que ce soit ainsi, mais nous savons bien que les choses ne fonctionnent pas de cette manière”, a-t-elle ajouté. Dans ce sens, la socialiste a expliqué qu’il faut travailler “avec efficacité, en cherchant de réelles solutions et non en essayant de faire des Vénézuéliens, encore une fois, le bélier du Parti Populaire contre quoi que ce soit que fasse le gouvernement de Pedro Sánchez”, et a demandé de ne pas instrumentaliser les Vénézuéliens.

Aux abords du Congrès, des centaines de Vénézuéliens exigent la reconnaissance d’Edmundo en tant que président

“Edmundo est quelque chose de plus, il est l’élu par les héros. L’abandonner, c’est l’abandonner lui et le peuple qui l’a voté”, a averti, en soulignant que “ce qui est en jeu est plus que le destin d'un homme, c'est la validité d'un mandat et nous allons défendre cela”, a ajouté la membre du Parti Populaire.

* Avec des informations de Europa Press