Pedro Sánchez maintient une réunion "agréable et intéressante" avec Edmundo González après avoir été reconnu par le Congrès en tant que président du Venezuela.

Publié le 12.09.2024
Le président du gouvernement, Pedro Sánchez, rencontre le leader de l'opposition vénézuélienne Edmundo González. (Fernando Calvo/Moncloa)

Depuis Shanghaï, Pedro Sánchez a défendu mercredi que donner l'asile à Edmundo González Urrutia est "un geste d'humanité". "C'est un engagement civil humanitaire de la société espagnole et par extension de son gouvernement envers des personnes qui, hélas, souffrent de persécution et de répression. Et c'est ce que nous avons fait avec Edmundo González", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.

L'ambassade espagnole à Caracas "travaille avec une absolute normalité"

En réponse à cette mesure, le président du parlement vénézuélien, Jorge Rodríguez, a demandé aux députés d'approuver une résolution pour couper les relations diplomatiques et commerciales avec l'Espagne, une demande qui reflète que le vénézuélien est "un régime qui agonise". Selon les mots du porte-parole national du PP, Borja Sémper, "c'est un comportement normal et naturel d'une dictature" que le Venezuela attaque et soumette "la liberté de ses citoyens", tout en "désignant et s'opposant" aux pays qui lui disent "que c'est une dictature".

Pour sa part, la ministre porte-parole du gouvernement, Pilar Alegría, a assuré que "l'intérêt" du gouvernement "sera toujours de travailler pour maintenir les meilleures relations avec le peuple vénézuélien, pas comme d'autres qui se servent du peuple vénézuélien et des Vénézuéliens pour attaquer le gouvernement d'Espagne". La ministre de l'Éducation a également déclaré qu'elle avait pu parler avec le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, et que ce dernier lui avait envoyé un message de tranquillité : l'ambassade espagnole à Caracas "travaille avec une absolute normalité", a ajouté Alegría.