“C'est un dictateur devenu fou à cause du manque de peuple” : Daniel Quintero après que Maduro ait demandé de ne pas utiliser WhatsApp.

Publié le 06.08.2024
Photo d'archive de l'ancien maire de Medellín, Daniel Quintero. EFE/ Luis Eduardo Noriega A.

Une vidéo dans laquelle Nicolás Maduro, lors d'une allocution télévisée, renonce à utiliser WhatsApp en affirmant que la plateforme a donné des bases de données à des étrangers pour attaquer « l'institutionnalité du Venezuela » sur tous ses fronts est devenue virale sur Internet.

Suite à ces déclarations, Daniel Quintero, ancien maire de Medellín, a vivement critiqué le leader du régime vénézuélien, qu'il a mis en question pour ses pratiques autoritaires, notamment en matière électorale. Sur son compte X, Quintero a écrit : « Pire qu'un dictateur, c'est un dictateur devenant fou par manque de peuple ».

Daniel Quintero lance une nouvelle critique contre Nicolás Maduro - crédit @quinterocalle/X

Maduro et son attaque contre WhatsApp

« Je vais rompre mes relations avec WhatsApp, car ils l'utilisent pour menacer le Venezuela. Et donc je vais supprimer mon WhatsApp de mon téléphone pour toujours. Peu à peu, je passerai mes contacts sur Telegram », a affirmé Nicolás Maduro.

« Dis non à WhatsApp. Dehors WhatsApp du Venezuela, car ici les criminels menacent la jeunesse, les leaders populaires », a-t-il déclaré, tout en ajoutant ce qui suit : « On gouverne ainsi depuis des téléphones de Colombie, de Miami, du Pérou, du Chili. Ils se cachent, lâches, derrière l'anonymat ».

« Par WhatsApp, ils menacent la famille militaire vénézuélienne. L'officier. (...) Par WhatsApp, ils menacent quiconque ne se prononce pas en faveur du fascisme (...) Première étape : Retrait volontaire, progressif et radical de WhatsApp », a déclaré le président, qui a demandé aux Vénézuéliens de le suivre sur les applications Telegram et WeChat.

« Et à WhatsApp, nous disons. WhatsApp, va te faire foutre. Arrête de menacer les Vénézuéliens et les Vénézuéliennes. Parce que c'est utilisé par des délinquants. Les délinquants ont des puces colombiennes, chiliennes, américaines », a souligné le leader entre les ovations du public.