Felipe Calderón soutient Gabriel Boric après avoir rejeté le supposé triomphe de Nicolás Maduro.

Publié le 07.08.2024
Felipe Calderón s'est prononcé en faveur du président du Chili. (Photo : Cuartoscuro)

L'ancien président Felipe Calderón a soutenu le prononcé du président du Chili, Gabriel Boric, après que ce dernier a exprimé qu'il ne reconnaît pas la victoire de Nicolás Maduro Moros, qui a gagné les élections pour se réélire en tant que président du Venezuela, malgré le fait qu'il est déjà au pouvoir depuis 11 ans.

Cela suite à la confirmation par le Conseil National Électoral (CNE) de la victoire de Maduro Moros, avec plus de 50 % des voix, après les élections présidentielles qui se sont tenues le 28 juillet dans ce pays sud-américain.

ARCHIVE - Le président du Chili, Gabriel Boric, lors d'un discours à Washington, États-Unis, le 23 septembre 2023. (AP Photo/José Luis Magaña, Archive)

C'est à travers son compte officiel sur X que Gabriel Boric a partagé une vidéo pour exprimer son désaccord avec les résultats des élections, les qualifiant de "fraude" et soulignant qu'il ne reconnaîtra pas la victoire.

“Je n'ai aucun doute que le régime de Maduro a tenté de commettre une fraude. Le Chili ne reconnaît PAS la victoire autoproclamée”, faisaient partie de ses paroles.

Dans ce sens, l'ancien président du Mexique a également profité de son compte officiel sur le réseau social pour souligner qu'il y a un soutien à Boric.

“Mon respect et mon admiration pour le président du Chili, Gabriel Boric", a écrit Felipe Calderón en louant le président chilien.

Écrit des mots de soutien sur les réseaux sociaux. | Crédit - Source : @FelipeCalderon

Gabriel Boric a indiqué qu'en donnant la victoire à Nicolás Maduro, des "violations graves des droits de l'homme" sont en cours.

Il a réitéré qu'il n'y avait pas de clarté dans les élections, car les procès-verbaux électoraux n'étaient pas montrés et que les manifestants dans les rues contre l'"opposition" étaient réprimés.

“Nous affirmons en tant que pays que nous ne validerons pas des résultats qui n'ont pas été vérifiés par des organismes internationaux indépendants du régime”, a insisté le Chilien.

"Il ne s'agit pas seulement d'un futur abus, mais d'un des pires actes de répression dans la région, probablement très violent, contre María Corina. Je demande au président du Mexique Andrés Manuel López Obrador et à la chancelière Alicia Bárcena d'intervenir pour éviter des injustices et des possibles effusions de sang inutiles", a souligné l'ancien président pour plaider sa demande.