Fraude au Venezuela : les États-Unis ont assuré que « ce serait presque impossible de falsifier les procès-verbaux » publiés par l'opposition.
"Les données montrent qu'Edmundo González Urrutia a reçu au moins 66 % des voix. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Le vrai résultat des élections est clair et le monde peut le voir", a-t-il ajouté dans ce sens.
D'autre part, il a souligné que le processus électoral, sur lequel le Conseil national électoral n'a pas encore présenté toute la documentation correspondante, a été "marqué par l'intimidation" depuis le tout début, avec des inhabilitations, des persécutions et de la censure, qui continuent de se produire maintenant, dans le cadre des manifestations à travers le pays.
"Le Venezuela traverse un moment critique. Le peuple vénézuélien a démontré son engagement envers la démocratie dans un contexte de défis de longue date et, depuis les États-Unis, nous exprimons notre soutien en ce moment difficile", a-t-il soutenu.
"Nous condamnons catégoriquement toute forme de violence politique. Nous exhortons Maduro et ses représentants à libérer tous les prisonniers politiques et à mettre fin à la répression politique", a-t-il insisté.
Dans ce contexte, l'administration de Joe Biden insiste sur l'importance, en premier lieu, "de promouvoir la transparence dans le processus de dépouillement" et, ensuite, que "Maduro et ses représentants reconnaissent les vrais résultats" des élections et qu'un dialogue soit engagé pour permettre une transition ordonnée vers la démocratie.
De plus, il a indiqué qu'il n'y a pas encore de date limite envisagée pour ces conversations et n'a pas non plus fait mention de la possibilité de rejeter les accusations contre Maduro ou de lui accorder une amnistie qui lui permettrait de quitter le Venezuela, comme incitation dans les négociations.
Par ailleurs, le fonctionnaire américain a nié que, pour le moment, l'annulation des élections du 28 juillet soit envisagée comme un scénario possible, comme cela a été rapporté ces derniers jours.
"Nous continuerons à appeler au dialogue et à la transparence, plutôt qu'à la violence et à la répression", a-t-il conclu.
"Il est très important que nous nous souvenions tous les jours que notre lutte pour libérer le Venezuela comporte plusieurs étapes et que nous les avons franchies avec succès, une par une", a-t-il déclaré en ajoutant avec confiance : "Personne n'a dit que ce serait facile, mais que le monde le sache bien : il n'y a pas de retour en arrière, c'est irréversible et c'est jusqu'à la fin."