María Corina Machado demande à AMLO d'intercéder auprès de Nicolás Maduro pour qu'il reconnaisse les résultats électoraux.
La leader de l'opposition au Venezuela, María Corina Machado, a lancé un appel au président Andrés Manuel López Obrador pour qu'il intercède auprès de Nicolás Maduro et reconnaisse le triomphe électoral de l'opposition lors des élections de juillet dernier.
Lors d'une conférence de presse qu'elle a tenue à distance, l'opposante a déclaré que le maintien de Nicolás Maduro à la présidence de Venezuela ne ferait qu'aggraver la crise migratoire vers les États-Unis.
Elle a accusé Maduro de "s'accrocher" au pouvoir "par les mauvais moyens" et a également profité de l'occasion pour envoyer un message à Claudia Sheinbaum, présidente élue du Mexique, pour qu'elle écoute les femmes migrantes.
"Si Maduro choisit de s'accrocher par la force, par les mauvais moyens, nous pourrions voir une vague migratoire comme nous n'en avons jamais vue : trois, quatre, cinq millions de Vénézuéliens en très peu de temps", a-t-elle déclaré.
Quelques heures après la fin des élections présidentielles au Venezuela, le Conseil National Électoral (CNE) a publié les résultats des élections, accordant un avantage à Nicolás Maduro avec 51,20 % des voix.
Cependant, l'opposition représentée par Edmundo González a affirmé que les résultats leur étaient favorables. De plus, ils ont indiqué qu'en tant que bloc d'opposition, ils se sont montrés forts au point de déclarer qu'ils sont "inséparables".
Dans le cas de Claudia Sheinbaum, l'opposante a déclaré que l'appel est d'écouter les femmes, car elles sont en "première ligne" dans les vagues migratoires, motivées par leurs enfants.
Jusqu'à présent, López Obrador a maintenu ses distances avec les résultats électoraux et n'a pas montré son soutien à Nicolás Maduro, mais a plutôt demandé une transparence dans les résultats.
Cela a été le sentiment de López Obrador au moins à deux reprises lorsqu'on lui a posé des questions à ce sujet lors de sa conférence de presse matinale.
Il convient de noter que tant Nicolás Maduro que Evo Morales, président de la Bolivie en 2018, ont été invités par López Obrador à sa prise de fonction le 1er décembre 2018 au Congrès de l'Union, un événement qui a été critiqué compte tenu du type de gouvernement qu'ils représentaient.