Sans signatures du kirchnerisme, le Sénat a émis un avis pour dénoncer la fraude électorale au Venezuela.

Publié le 08.08.2024
La commission des Relations Extérieures de la Haute Chambre (Presse Sénat)

La commission des Relations Extérieures du Sénat a signé ce mercredi un rapport consensuel entre le gouvernement et l'opposition dialoguiste qui exprime le “ferme et énergique rejet de la fraude perpétrée lors des élections du 28 juillet dernier en République Bolivarienne du Venezuela”. Le texte n’a pas été signé par le kirchnérisme, qui a présenté un rapport de minorité pour déclarer la “préoccupation face à la crise politique” du pays sud-américain et demander “les procès-verbaux” des élections, “afin de rendre transparent” le processus et “garantir le résultat de la volonté populaire”.

Selon le texte convenu par les pro-gouvernementaux et les dialoguistes, “des candidats d'opposition ont été frappés d'inéligibilité et ont été persécutés, et des citoyens d'autres pays ont été empêchés d'entrer dans ce pays pour assister au processus électoral, les expulsant”. La déclaration ajoute que “de plus, le vote a été arbitrairement interdit à des millions de Vénézuéliens à l'étranger”.

D'autre part, le rapport en question approuve le “reconnaissance des procès-verbaux présentés par le candidat Edmundo González Urrutia”, et demande que “les droits humains des Vénézuéliens qui sont violés par le régime de Nicolás Maduro soient garantis et que la sécurité des installations diplomatiques et les droits des réfugiés politiques et des personnes qui en font la demande soient protégés, conformément au droit international public et en particulier aux traités internationaux comme la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques et la Convention de Vienne sur les relations consulaires”.

Lors de la réunion de la commission présidée par le libertaire Francisco Paoltroni (Formosa), un texte a d'abord été lu qui a été observé par le radical Maximiliano Abad. “Nous devons être beaucoup plus fermes pour dénoncer les multiples preuves de fraude électorale qui ont eu lieu lors de la dernière élection au Venezuela”, a assuré le législateur.

Le législateur radical Maximiliano Abad (Presse Sénat)

“Ce Sénat doit adopter une position ferme, une position claire et sans équivoque qui dénonce avec toute clarté la fraude du candidat Nicolás Maduro. Alors que plus de 10 jours se sont écoulés depuis l’élection, aucun des procès-verbaux attestant le résultat de cette élection n’a été présenté”, a souligné le bonairien.

Abad a déclaré : “Pour le radicalisme, les droits humains passent avant tout. C’est pourquoi le respect de la vie et de la liberté d’expression sont, pour nous, des fondements irremplaçables d'un pacte démocratique. Et nous le disons avec toute clarté. Au Venezuela, il y a une dictature et Maduro est un dictateur. Comme -Jorge Rafael- Videla l’était en Argentine et comme -Augusto- Pinochet l’était au Chili”.

Meanwhile, his benchmate Carolina Losada (Santa Fe) cornered the Frente de Todos, expressing her eagerness “to hear the words of the Kirchnerist bloc regarding the dictatorship, political prisoners, torture, children imprisoned for protesting, and those murdered in Venezuela”.

From the Frente de Todos, the Neuquén and Vice President of the High Chamber, Silvia Sapag, argued that “the principle that should guide us is non-interference”, and welcomed Argentine diplomats expelled from Venezuela invited to the commission, despite not knowing “who they are”. In a similar vein, the Fuegian María Duré functioned. Both called for a presentation from the Minister of Foreign Affairs, Diana Mondino. “They live in Narnia”, retorted Losada, accusing them of having “double standards in human rights and regarding feminism”.

The week in the Senate will continue tomorrow with the conclave of the bicameral Legislative Procedure Committee, which analyzes the Decrees of Necessity and Urgency (DNU). There, legislators will continue reviewing regulations from the administrations of Mauricio Macri and Alberto Fernández. Some of the current government also appear, such as the new organization of the newly created SIDE. For its part, the opposition will take advantage of the opportunity to observe the recent funding shift to the new intelligence organizational chart.